Bonjour Jérôme, pourriez-vous nous expliquer votre rôle et la mission de SmartForge dans le contexte actuel de l'intelligence artificielle?
Bonjour, je suis Jérôme Dron, co-fondateur de l'agence IA SmartForge.
Notre mission est claire : aider les entreprises, notamment les indépendants, les TPE et les PME, à comprendre et intégrer l’intelligence artificielle dans leurs processus quotidiens pour gagner en efficacité.
On part toujours d’un principe très simple : l’IA n’est pas un gadget, c’est un levier opérationnel pour libérer du temps, fiabiliser les process, et se concentrer sur ce qui a réellement de la valeur.
Aujourd’hui, on accompagne déjà plus de 60 entreprises dans cette démarche, en les formant d'abord et puis en apportant des solutions pragmatiques et adaptées à leur réalité terrain.
En tant que co-fondateur d'une entreprise pionnière, quand et comment avez-vous réalisé que l'IA pouvait transformer les systèmes de gestion de la qualité?
Quand on a vu à quel point des tâches répétitives et rébarbatives plombent le quotidien des équipes, on s’est dit qu’il y avait un vrai sujet. Et plus on intervenait avec les équipes de SmartForge, plus on voyait que dans la gestion de la qualité, on passait un temps fou à chercher l’info, la vérifier, la ressaisir dans le meilleur des cas.
Dans le pire des cas, les process n'étaient simplement pas respectés.
C’est là que l’IA peut tout changer : en analysant, en synthétisant, en automatisant des contrôles, on fiabilise, on standardise, et surtout on redonne du temps aux équipes pour qu’elles se concentrent sur l’essentiel.
Ce n’est pas de la science-fiction, c’est déjà à portée de main.
Comment SmartForge s'assure-t-il que l'intégration de l'intelligence artificielle ne soit pas réservée uniquement aux grandes entreprises mais accessible aussi aux PME?
C’est justement notre combat chez SmartForge. On conçoit des solutions pragmatiques, sur mesure qui s'adaptent aux process, métiers et organisations de nos clients.
Suite à notre audit de l'entreprise, on développe et met en place des solutions IA personnalisées avec 3 horizons : court terme (immédiatement activables), moyen terme (automatisations et agents IA) et long terme (process plus long d'intégration aux ERP, CRM, GED etc...).
C'est à l'IA de s'adapter, pas l'inverse.
On évite le jargon, on évite les promesses floues, et on livre des résultats concrets.
La vérité, c’est qu’aujourd’hui, avec les bons outils IA, une TPE peut automatiser des tâches qu’on pensait réservées à des grands groupes.
Il faut simplement d'abord comprendre ce qu'est l'IA, ce qu'elle permet de faire, ce qu'elle ne fait pas faire, car oui elle n'est pas magique et de créer les solutions sur mesure adaptées.
Bref, il faut juste le bon accompagnement !
Pourriez-vous expliquer comment l'intégration de l'IA a amélioré une situation de gestion de la qualité dans une entreprise cliente, et quels ont été les résultats concrets?
Un exemple marquant : une entreprise du bâtiment avec qui on a mis en place plusieurs assistants IA et automatisations.
Leur objectif : améliorer la qualité de leurs livrables, tout en soulageant les équipes. Résultat : les livrables sont aujourd’hui standardisés, structurés, vérifiés automatiquement par l’IA, ce qui évite les oublis, les erreurs, et garantit un niveau constant de qualité.
Au delà de la qualité cela s'est traduit par des économies de temps colossales pour tous les services.
Les équipes ont pu se recentrer sur l’analyse et la relation client, tout en respectant les standards sans effort. C’est un vrai cercle vertueux, avec un impact direct sur la satisfaction client.
Selon vous, quels sont les principaux défis auxquels les entreprises font face lors de l'intégration de l'intelligence artificielle dans leurs systèmes de gestion de la qualité?
Le premier frein, c’est la donnée. Pour que l’IA soit efficace, il faut des données exploitables, structurées, et accessibles. Or, dans beaucoup d’entreprises, les process sont encore très manuels, les informations dispersées, parfois même sur papier. Il y a donc un vrai travail de consolidation en amont.
Et puis il y a aussi un enjeu humain : faire comprendre que l’IA ne remplace pas, elle complète. Elle permet de déléguer l’exécution pour mieux piloter.
Comment envisagez-vous l'évolution de l'IA dans le domaine de la gestion de la qualité au cours des cinq prochaines années?
On va clairement vers un modèle hybride, un mix intelligent entre l’humain et l’IA.
L’IA va devenir un copilote permanent, capable d’alerter, de proposer des corrections, d’automatiser des vérifications, de prendre également des décisions qui respectent un cadre. Mais le cadre, le curseur d'autonomie, la décision finale restera humaine.
Le futur, c’est une qualité augmentée : plus rapide, plus fiable, plus transparente. Et tout ça sans complexifier le quotidien.
Que diriez-vous à un dirigeant réticent pour le convaincre de l'utilité de l'IA dans l'amélioration de la gestion de la qualité au sein de son entreprise?
Je lui dirais simplement : combien de temps vos équipes passent-elles à faire des copier-coller, à chercher une info dans un tableau, à relire des documents pour vérifier un détail ?
L’IA, bien utilisée, vous rend tout ce temps. Et ce temps-là, vous pouvez le réinvestir dans l’innovation, la relation client, ou l’amélioration continue.
La qualité, ce n’est pas que de la rigueur, c’est aussi de la fluidité. Et l’IA est aujourd’hui le meilleur levier pour l’obtenir.
Vos concurrents s'y mettent aussi et vont prendre de l'avance sur vous, alors ne laissez pas passer le train !
Pour plus d'informations : https://www.smartforge.fr